Thunderbolts : les 10 meilleurs comics à lire avant le film !

Temps de lecture estimée : 9 min.

Thunderbolts #39 – Zemo, un artiste du combat

À lire dans Thunderbolts Omnibus, tome 2

On ne va pas se mentir : Baron Zemo est l’un des plus gros salauds de l’univers Marvel. Mais il ne se contente pas d’être un manipulateur de génie, il sait aussi se battre. Et Thunderbolts #39 en est la preuve ultime.

Dans ce numéro, Zemo affronte Scourge dans un duel qui s’étale sur tout l’épisode. Pas de blabla inutile, juste du combat millimétré et brutal, sublimé par le trait dynamique de Mark Bagley (qui explosera ensuite sur Ultimate Spider-Man). Entre esquives impeccables et contre-attaques létales, Zemo démontre qu’il ne se repose pas uniquement sur son héritage aristocratique : c’est un guerrier redoutable, capable de tenir tête aux pires assassins du game.

Un numéro clé dans l’histoire des Thunderbolts, qui rappelle que derrière le cerveau machiavélique de Zemo se cache aussi un maître des arts martiaux, et un adversaire qu’il vaut mieux éviter d’énerver.

Thunderbolts (Vol.2) #22 – Marchander avec le diable ? Pourquoi pas.

À lire dans Marvel Top (vol. 2) n°16

Dans l’univers Marvel, faire un deal avec Mephisto est à peu près aussi intelligent que donner les codes nucléaires à Deadpool. Tous les héros savent qu’il ne faut jamais traiter avec le diable. Mais les Thunderbolts, eux, s’en foutent royalement. Et dans Thunderbolts (Vol.2) #22, ils le font quand même.

Le pitch ? Mephisto s’est fait virer de son propre royaume infernal (pas glorieux pour un démon majeur, hein) et les Thunderbolts ont besoin de lui pour retourner sur Terre et stopper Mercy, une vilaine bien trop puissante pour eux. Du coup, ils passent un pacte démoniaque : ils l’aident à récupérer son trône, et en échange, il leur renvoie l’ascenseur.

Sauf qu’évidemment, Mephisto tente de les rouler dans la farine. Sauf que lui-même s’est fait avoir : Leader, le génie manipulateur du groupe, lui a fait signer un contrat en béton, rendant toute entourloupe impossible. Résultat ? Le diable lui-même se fait douiller par les Thunderbolts, un moment aussi drôle qu’absurde, qui montre que l’équipe a parfois plus de cervelle qu’on pourrait le croire. Un numéro fun, inventif et complètement barré, qui prouve qu’avec les Thunderbolts, tout est possible. Même arnaquer Mephisto en bonne et due forme.

Thunderbolts #1 ou le plus gros twist de l’histoire de Marvel

À lire dans Thunderbolts Omnibus, tome 1

Si tu ne connais pas Thunderbolts #1, prépare-toi à une claque monumentale. Ce numéro est une masterclass en manipulation, avec l’un des twists les plus incroyables jamais écrits dans un comic Marvel. Le concept de base semblait simple : avec les Avengers et les Fantastiques portés disparus, une nouvelle équipe de héros débarque pour prendre le relais. Ils sont menés par Citizen V, un leader charismatique et inspirant. Tout semblait indiquer qu’on assistait à l’arrivée d’un nouveau super-groupe… sauf que non.

À la dernière page, Citizen V enlève son masque… et là, révélation : c’est Baron Zemo ! Et ses coéquipiers ? Rien d’autre que les Maîtres du Mal, la bande de super-vilains qu’il dirige depuis des années. Les Thunderbolts ne sont pas des héros. Ils se font passer pour des héros. Une escroquerie en bande organisée, un plan machiavélique pour gagner la confiance du public et prendre le pouvoir.

Ce coup de théâtre a changé à jamais la trajectoire des Thunderbolts, les transformant en l’une des équipes les plus fascinantes et imprévisibles de Marvel. Depuis près de 30 ans, ils oscillent entre vraie rédemption et manipulations foireuses, et leur arrivée dans le MCU pourrait bien reprendre cet ADN si unique. Le plus gros twist Marvel en live-action ? On signe direct.




A propos Stéphane 764 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.