Thunderbolts : les 10 meilleurs comics à lire avant le film !

Temps de lecture estimée : 9 min.

Les Thunderbolts débarquent en 1996, dans un contexte bien bordélique : les Avengers et les 4 Fantastiques ont disparu dans un autre univers, laissant la Terre en plan, sans ses plus grands héros. Et là, bam, Marvel balance une nouvelle équipe de super-héros… sauf que. Sauf que la toute fin du premier numéro envoie une baffe monumentale aux lecteurs. Un twist légendaire, qui reste encore aujourd’hui l’un des plus dingues de l’histoire des comics. Un truc tellement bien fichu que le film à venir pourrait clairement en tirer quelques idées bien senties.

Les Thunderbolts, c’est une équipe qui change tout le temps de line-up, mais qui garde un ADN bien à elle : des persos inattendus, borderline, qui foutent un joyeux bordel. Un jour, Deadpool veut kidnapper Ryan Reynolds (parce que pourquoi pas), un autre, Hawkeye essaye de faire d’eux une vraie équipe de super-héros avec un minimum de morale. Autant dire que ça part souvent en vrille. Et c’est ça qui est bon. Ces comics Thunderbolts qu’on va te conseiller, c’est du concentré de ce qui fait le sel de l’équipe : de l’action, des trahisons, et un paquet de sales types qui essaient, parfois, d’être un peu moins pourris que la veille. Bref, un avant-goût parfait avant de découvrir en salle leur version MCU.

Thunderbolts (Vol.2) #23 : Deadpool vs Ryan Reynolds (enfin, presque…)

À lire dans Marvel Top (vol. 2) n°16

On se souvient tous de Deadpool 2 et de sa scène post-générique où Wade Wilson descend Ryan Reynolds juste avant qu’il signe pour Green Lantern (un acte de salubrité publique, soyons honnêtes). Mais le Thunderbolts #23 (Vol.2) va encore plus loin. Dans ce numéro à l’humour bien noir, Deadpool met à profit son sens du métacommentaire pour convaincre son équipe de kidnapper Ryan Reynolds. Oui, carrément.

À cette période, les Thunderbolts fonctionnent avec une dynamique bien particulière : une mission pour leur bienfaiteur, le Général « Thunderbolt » Ross, et une autre pour leur propre pomme. Le plan de Deadpool ? Choper Reynolds pour une raison absurde qui, dans son esprit, a tout son sens. Sauf que le problème, c’est que Venom a exactement la même idée. Résultat ? Un bordel monstre, avec une baston interne où tout le monde veut sa part du gâteau. Un pur concentré du chaos et des conflits qui font le sel de cette équipe de déglingués.

Thunderbolts #124 : Norman Osborn en roue libre (et c’est pas beau à voir)

À lire dans Spider-Man (vol. 2) n°113

Les Thunderbolts se retrouvent en plein cœur de Secret Invasion, l’un des plus gros events de Marvel Comics, et vu la direction du MCU, il y a de fortes chances qu’ils y jouent aussi un rôle clé à l’écran. Mais s’il y a un numéro qui illustre à quel point cette invasion Skrull a viré au cauchemar, c’est bien Thunderbolts #124. Et tout ça, c’est en grande partie grâce (ou à cause) de Norman Osborn.

À ce moment-là, Osborn essaie (en apparence) de se racheter une conduite. Un ex-méchant, réformé, qui bosse avec une équipe de super-criminels sous surveillance… enfin, en théorie. Parce que quand une armée de Skrulls débarque et prend la forme de Spider-Man, c’est comme si on filait un briquet à un pyromane. Norman explose littéralement, laissant tomber le masque de la rédemption pour redevenir ce qu’il a toujours été : un pur psychopathe. Il massacre les Skrulls façon Spider-Man en riant, un carnage d’une brutalité à peine croyable, même pour lui.

Un moment clé, à la fois glaçant et fascinant, qui rappelle pourquoi Osborn est l’un des pires salopards de l’univers Marvel. Et qui pose une question intéressante pour le film à venir : le Thunderbolts MCU aura-t-il aussi son Norman Osborn en mode roue libre ? [CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE]




A propos Stéphane 742 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.