Afin d’honorer la fin de la série WandaVision, la rédaction de Top Comics se propose de mettre les petits plats dans les grands et de vous faire découvrir l’une de ses plus grosses influences : la maxi-série Vision and Scarlet Witch de 1985. Un épisode par jour. Après la catastrophe de l’épisode précédent, les auteurs de la série nous prouvent que l’on peut faire encore pire !
■ par Doop
Résumé des épisodes précédents
Après avoir traversé l’espace profond pour revenir dîner à l’heure, Vision a caché à sa femme Wanda le fait qu’il n’avait plus de bras pendant toute la soirée. Pendant ce temps, Crystal, la belle sœur déprimée de Wanda et venue s’épancher sur ses problèmes de couple, s’est faite envoyer balader par Wanda qui préférait mettre des bûches dans la cheminée avec sa nouvelle apprentie, Holly. Du coup, Crystal est allée se réfugier dans les bras de l’agent immobilier Norm Webster qu’elle a croisé une fois avant.
Un démon pas Zordinaire
Luke Cage, alias Power Man est attaqué par une sorte de démon jaune et obèse. Il s’agit d’un démon que Power Man, Iron Fist, Vision et Wanda ont combattu auparavant dans les pages du magazine Power Man and Iron Fist. Le démon, qui s’appelle le grand prêtre de Zor veut remettre la main sur une idole mystique que déteindrait Wanda. Du coup, Luke décide d’appeler le couple. Wanda quant à elle apprend à sa protégée Holly comment manipuler la neige qui tombe ! Mais un évènement d’importance vient interrompre la séance : le bébé vient de bouger ! Vite, il faut aller annoncer la bonne nouvelle à Vision, qui se trouve à l’intérieur avec Pietro, Crystal et Luna ! Holly est ennuyée car elle a vu Crystal fricoter avec Norm Webster, le séduisant agent immobilier. Luke Cage débarque alors en cassant la fenêtre. Ce n’est pas qu’il est malpoli, juste qu’il est attaqué par des démons, que Wanda renvoie sans problème.
Si j’avais su, Zorais pas venu !
On a alors droit à des dialogues assez spéciaux où Luke Cage montre qu’il est plutôt hostile aux sorcières, où Vision glisse qu’il s’est fait reconstruire la main et où Luke Cage dit que cela devait être aujourd’hui son jour de vacances. Parce que c’est l’anniversaire de Martin Luther King. Ce qui lui vaut un commentaire plutôt moyen de Pietro sur le fait que certains inhumains à la « peau sombre » ne prennent jamais de jour férié, eux. Alors que Crystal et Holly restant avec Luna à la maison, les autres se dirigent vers l’hôtel des Avengers. Wanda a en effet laissé les statuettes dans un coin perdu de New York. Mais les démons transforment Central Park en une sorte de forêt magique qui attaque nos héros ! Pietro, qui s’est fait sévèrement bouger par des démons, devient très désagréable, rejetant la faute sur cette faignasse d’Iron Fist qui lui aussi a pris un jour de congé.
Tu prends tes caleçons sales et tu Zor de ma vue !
Vision intervient avant que Luke Cage ne lui rabatte son caquet. Les voici désormais au cœur d’un New York transformé en ville médiévale. Ils sont encore attaqués par des démons dans le métro, mais s’en débarrassent juste avant d’arriver au World Trade Center, là où Wanda a caché les statuettes de Zor. Le démon apparait et le combat s’engage, mais il y a un problème : les statuettes ne sont pas là ! Elles sont en effet restées chez Wanda, à Leonia, où Crystal s’en débarrasse avec ses pouvoirs élémentaux. Elle peut alors retrouver rapidement Norm Webster tandis que nos héros dissertent encore sur Martin Luther King et que Pietro est toujours très énervé.
Mon avis
Comme le disait le théorème de Maxwell, est-ce réellement la peine d’en rajouter ? L’intrigue est encore une fois assez quelconque et pas réellement construite. Pourquoi est-ce que Crystal doit attendre une demi-journée avant de brûler les statuettes ? Et surtout, lorsque Steve Englehart veut tenter de parler du racisme, c’est assez maladroit. Son but est clair : rendre Pietro méchant. De fait, il utilise une technique assez naïve : faire en sorte que son héros tienne des propos racistes en quelques pages. Ce n’est pas terrible. Ca manque vraiment de finesse, mais c’est le problème de cette série brouillonne depuis le départ. Quant au duo Howell/Springer, on a l’impression qu’il régresse au fil des épisodes.
Vision and Scarlet Witch n°8 (22 pages ; mai 1986) : Sweet Sister ! même Titans n’a pas osé le publier en VF. (Steve Englehart/ Richard Howell / Frank Springer)
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