La Ligue des Justiciers Nouvelle génération, tome 1 : une transposition réussie du dessin animé idéale pour les néophytes !

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1
(image © DC Comics)
Temps de lecture estimée : 3 min.

La collection Urban Kids publie des comics destinés aux jeunes lecteurs et réalisées par des auteurs de qualité. Ce tome 1 de La ligue des Justiciers nouvelle génération adapte la série télévisé du même nom et confronte nos héros avec des méchants classiques de l’univers.
■ par Doop

 

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1
(image © DC Comics)

 

Cadmus, le Joker et autres

Ce tome 1 de la Ligue des justiciers, nouvelle génération s’ouvre sur une présentation d’un épisode qui fait directement suite à la série télévisée. Et c’est à mon sens le principal problème de cet album, à savoir un lien fort entre la série et le comics, qui date quand-même de 2011. En effet les épisodes de La Ligue des justiciers, nouvelle génération s’intercalent directement entre ceux de la série. Même si l’on comprend sans trop d’effort, on a quand-même l’impression qu’il manque quelque chose. Nous avons ensuite une histoire en 2 parties sympathique où le Joker envahit la base de nos justiciers. Notre nouvelle génération de justiciers affronte ensuite des méchants issus de la Ligue des ombres pour ensuite faire un point autour d’un barbecue, dans un épisode qui peut rappeler celui des Tales of the New Teen Titans de Marv Wolfman et George Perez. Le rythme est plutôt bon et conviendra totalement aux jeunes lecteurs qui ne connaissent l’univers DC qu’au travers de ses dessins animés. Il faut dire que les auteurs sont expérimentés.

 

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1
(image © DC Comics)

 

Des scénaristes affirmés

La surprise de La Ligue des justiciers, nouvelle génération, c’est de trouver dans les crédits les noms d’Art Baltazar et Franco ainsi que celui de Mike Norton. Pour ceux qui ne connaitraient pas les 2 premiers, il s’agit de scénaristes et de dessinateurs qui ont réalisé des revues pour les jeunes lecteurs comme Tiny Titans ou Superman Family, totalement inédits en France. Dans ces revues, les 2 auteurs livrent des histoires en apparence pour les tous petits, mais qui débordaient de références, d’humour et de dérision envers les « vraies » histoires de DC Comics. Je me rappelle notamment d’un Batman : Battle for the Cow, détournement du Batman : Battle for the Cowl vraiment super sympa. C’est un peu dommage de ne pas retrouver cette gentille impertinence dans La Ligue des justiciers, nouvelle génération, mais je pense que les 2 auteurs sont limités par les contraintes du format.

 

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1
(image © DC Comics)

 

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(image © DC Comics)

 

Des dessins classiques

C’est le vétéran Mike Norton qui s’occupe des graphismes de la 1ère partie de La Ligue des justiciers, nouvelle génération. Mike Norton a présidé au destin graphique de nombreuses séries classiques comme Green Arrow/Black Canary, Gravity ou encore Countdown to Final Crisis. Sa ligne claire et ses traits épurés conviennent dont parfaitement ici, même si le dessinateur simplifie encore beaucoup son approche graphique pour mieux coller au dessin animé. Il est remplacé à mi-parcours par Christopher Jones, que je ne connais pas et qui est un peu moins fluide. La Ligue des justiciers, nouvelle génération, conviendra parfaitement à un jeune public néophyte. Toutefois, il n’est pas destiné à des lecteurs confirmés. ■

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1 couverture
(image © DC Comics)

La ligue des justiciers, nouvelle génération : tome 1 est un comics publié en France par Urban Comics.

 

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(image © Warner Bros Pictures)




A propos Doop 374 Articles
Doop lit des comics depuis une quarantaine d'années. Modérateur sur Buzzcomics depuis plus de 15 ans, il a écrit pour ce forum (avec la participation de Poulet, sa minette tigrée et capricieuse) un bon millier de critiques et une centaine d'articles très très longs qui peuvent aller de « Promethea » à « Heroes Reborn ». Il a développé une affection particulière pour les auteurs Vertigo des années 90, notamment Peter Milligan et Neil Gaiman.