
L’univers Marvel regorge de héros iconiques et de vilains redoutables, mais rares sont ceux qui atteignent la démesure de Galactus. Il ne se contente pas d’être puissant : il incarne une force cosmique brute, un fléau céleste qui se nourrit de planètes entières. Une menace d’une ampleur rarement égalée que les spectateurs ont commencé à découvrir dans la bande-annonce du film Les 4 Fantastiques que nous avons analysé dans notre podcast spécial.
Et c’est bien normal : Galactus est né sous la plume du duo légendaire Stan Lee et Jack Kirby, et autant dire que l’ADN artistique de Kirby transpire à travers chaque aspect du personnage. De son design monumental à son essence cosmique, tout chez lui respire cette créativité débridée propre au « King des comics ».
Surnommé le Dévoreur de Mondes, Galactus n’a qu’une mission : se nourrir de planètes pour survivre. Un détail qui, avouons-le, a le don d’irriter pas mal de civilisations interstellaires. Mais limiter son pouvoir à une simple fringale planétaire serait une erreur. Son véritable atout, c’est le Pouvoir Cosmique, une énergie infinie qui fait de lui une entité pratiquement invincible.
Un tel pouvoir, c’est le genre de truc qui ferait trembler même les plus grands héros Marvel. Mais derrière cette toute-puissance, il y a une mécanique bien huilée, un ensemble d’aptitudes qui définissent le personnage et que nous allons explorer ici.

Galactus, sa faim insatiable et le Silver Surfer
Pourquoi diable Galactus se gave-t-il de planètes ? Parce que malgré son statut d’entité cosmique quasi divine, il lui faut bien quelque chose pour tenir debout. Son gigantisme et ses pouvoirs colossaux exigent une source d’énergie incommensurable, et seule la matière d’astres capables d’abriter la vie peut le rassasier. Autrement dit, un simple burger galactique ne suffirait pas : il lui faut une planète entière à chaque repas.
Galactus ne se contente pas d’absorber l’énergie : il convertit la structure même des mondes en carburant vital, vidant chaque planète de son essence et la laissant aussi stérile qu’un caillou flottant dans l’espace. C’est ainsi qu’au détour d’un « banquet cosmique », il s’arrêta sur Zenn-La, un monde prospère où vivait Norrin Radd. Ce dernier, témoin impuissant du désastre à venir, osa défier Galactus. Avec une éloquence qui ferait pâlir n’importe quel tribun, il plaida la cause de son peuple, refusant de voir son monde réduit à néant.
Silver Surfer : Les versions les plus tragiques du héraut de Galactus !
Mais plutôt que de se contenter de discours, Norrin proposa un marché : il offrirait sa vie en échange de la survie de Zenn-La. Galactus, toujours en quête d’un éclaireur pour lui dénicher des mondes « comestibles », accepta l’offre. D’un simple geste, il transforma Norrin Radd en son héraut, lui insufflant une fraction du pouvoir cosmique et faisant de lui le Silver Surfer. Désormais, son rôle serait de sillonner l’univers à la recherche de planètes sur lesquelles son maître pourrait festoyer.
Un destin tragique pour un héros maudit, condamné à trahir d’autres civilisations pour en sauver une seule…

Galactus : taille, forme et maîtrise des énergies
Galactus est un être de pure énergie, et c’est là que ça devient fascinant : il n’a pas de véritable forme physique. Ce que nous voyons de lui n’est qu’une projection adaptée à celui qui l’observe. Un humain le percevra comme une gigantesque figure humanoïde, alors qu’un Skrull le verra sous une apparence Skrull, et ainsi de suite. Il est donc à la fois tout et rien, un colosse intangible dont l’image change selon l’œil qui le regarde.
Son contrôle de l’énergie est absolu. Galactus ne peut pas en créer ex nihilo, mais il peut la modeler à sa guise. Il peut générer des boucliers d’énergie impénétrables, manipuler des champs de force à l’échelle planétaire, et bien sûr, projeter des décharges d’une puissance inimaginable.
Tous les Hérauts de Galactus, le Dévoreur de planètes !
Un exemple frappant de cette maîtrise survint après une trahison du Silver Surfer. Furieux, Galactus piégea la Terre sous un immense champ de force, condamnant son ancien héraut à errer dans l’atmosphère terrestre sans jamais pouvoir la quitter. Une punition cruelle, à la hauteur du courroux d’un dieu affamé. Mais comme tout être doté du Pouvoir Cosmique, le Surfer finit par briser ses chaînes, prouvant ainsi qu’on ne tient pas un esprit libre en cage, pas même avec la volonté de Galactus.

Galactus : télékinésie, téléportation et maîtrise des trous de Ver
Dire que Galactus est puissant, c’est un peu comme dire que le Soleil chauffe : un bel euphémisme. Si l’univers avait un dictionnaire, son nom serait sans doute synonyme de toute-puissance. Concrètement, si vous pouvez l’imaginer, Galactus peut sûrement le faire.
Prenons un exemple basique : la télékinésie. Galactus peut déplacer des objets par la seule force de son esprit, mais pas comme un simple mutant qui ferait léviter une tasse de café. Non, lui manipule les champs d’énergie autour des objets, ce qui signifie qu’il peut aussi bien faire danser un caillou dans l’espace que déraciner une planète entière et la balancer dans une autre galaxie.
Galactus : les 10 plus grands combats du Dévoreur de Mondes !
Mais ce n’est qu’un avant-goût. Il peut se téléporter à travers l’univers, disparaître en un instant et réapparaître où bon lui semble. Mieux encore, il ouvre des trous de ver à volonté, des passages cosmiques lui permettant de traverser l’espace et le temps comme d’autres prennent un raccourci pour éviter les embouteillages.
Et si ça ne suffisait pas, il possède aussi un esprit omniscient, capable de sonder les pensées d’êtres à l’autre bout du cosmos. Un pouvoir qui frôle la magie tant il défie la logique. Mais chez Galactus, rien n’est impossible : tout est régi par le Pouvoir Cosmique, une énergie qui, à ce niveau-là, fait passer les lois de la physique pour de simples suggestions.

Galactus : Créateur de vie aussi bien que destructeur
Quand on parle de Galactus, on pense d’abord à une force de destruction pure, un monstre céleste qui réduit des planètes en poussière pour satisfaire sa faim infinie. Mais ce que l’on oublie souvent, c’est qu’il est tout aussi capable de donner la vie qu’il ne l’est de l’arracher.
Dans certaines circonstances rares – et parce que même une entité cosmique peut avoir un moment de remise en question – Galactus s’est temporairement transformé en « Porteur de vie », une force de création pure, redonnant naissance à des mondes entiers plutôt que de les dévorer. Une ironie cosmique fascinante : celui qui anéantit des civilisations peut tout aussi bien les ramener à l’existence.
Et il ne s’arrête pas là. Galactus peut ramener les morts à la vie, et pas seulement des individus : il peut ressusciter des civilisations entières si cela lui chante. Un pouvoir divin qui renforce encore un peu plus son statut d’entité au-delà du bien et du mal.
Mais là où il devient encore plus troublant, c’est dans son rapport aux âmes, aux émotions et aux souvenirs. Il peut les altérer, les manipuler, voire les effacer. Un exemple frappant ? Silver Surfer. Rongé par la culpabilité d’avoir mené Galactus vers tant de mondes condamnés, il aurait pu sombrer dans une détresse absolue. Galactus, pragmatique, a simplement réécrit ses émotions, le délestant de son fardeau pour s’assurer qu’il continue à lui servir sans rechigner.
Les 4 Fantastiques : Ce que la bande-annonce nous révèle sur le film !
Et puisqu’on parle de destins tragiques, petit détour par l’univers Marvel Zombies. Dans cette réalité alternative, un groupe de super-héros infectés a réussi l’exploit de dévorer Galactus lui-même… et, en digérant son Pouvoir Cosmique, ils sont devenus des dieux zombies intergalactiques. Une fin aussi grotesque qu’incroyable pour un être qui, habituellement, est celui qui dévore et non l’inverse.
Bref, Galactus n’est pas seulement une menace absolue. C’est une force primordiale, une divinité capricieuse capable d’anéantir ou de créer sur un simple caprice.