Diana – Princesse des Amazones : un comics formidable pour petits et grands

Diana princesse amazones
(image © DC Comics, Urban Comics)

Diana est, à 11 ans, la princesse des Amazones, aimée par toute son île. Mais la petite fille se sent seule, s’ennuie… et en vient à forger la glaise, pour trouver enfin une amie ! Un acte lourd de conséquences, qui permet un récit passionnant et touchant dans la gamme Urban Kids. Attention, coup de cœur pour un comics familial fin, pertinent et plein d’émotions.
■ par Ben Wawe

 

Diana Princesse
(image : © DC Comics)

 

Dur, dur de grandir seule chez les Amazones

Diana est la princesse de Themyscira, patrie des Amazones. Elle est la fille de la reine Hippolyte, aimée par toutes ses « tantes ». Mais Diana a 11 ans… et seule enfant sur toute l’île ! L’ennui et la solitude la rongent, alors qu’elle pense perdre l’attention de ses proches. Diana suit alors l’exemple d’Hippolyte, et forge dans la glaise une fille de son âge : Mona. Le miracle se produit, la petite fille découvre le plaisir de l’amitié, des aventures communes… et des bêtises. Bien des conséquences et des leçons en découlent pour la future Wonder Woman !

 

Diana Princesse
(image : © DC Comics)

 

Un comics Urban Kids pour tout lecteur

Diana – Princesse des Amazones est un comics édité dans la collection Urban Kids, par Urban Comics. Beaucoup de lecteurs considèrent que ces récits ne sont « que » pour enfant, des lectures basiques ; faux ! Les productions pour enfants sont particulièrement fines et justes, avec des approches intenses et émouvantes. Diana, Princesse des Amazones est ici clair et accessible pour les plus jeunes, qui se reconnaissent dans cette princesse aventureuse et qui se pense oubliée par ses proches. Mais les plus âgés voient le discours profond sur le rapport parent/enfant, ainsi que sur la maturité qui s’acquiert au fil du temps. Passionnant, à tout âge.

 

Diana Princesse
(image : © DC Comics)

 

Une surprise pleine de charme et d’émotions

Diana – Princesse des Amazones parle ainsi à tous les lecteurs, et leur parle juste. Les 4 chapitres et 132 pages se lisent extrêmement bien, via une narration fluide, des rebondissements prenants et des dialogues qui résonnent pour tous. En effet, les plus jeunes peuvent compatir au sentiment de solitude de Diana, bien connu des enfants uniques ou perdus dans une foule d’adultes. Et eux sont touchés par le parallèle évident avec notre réalité, où les parents font au mieux mais ne passent que trop peu de temps chez eux. Hippolyte est une mère aimante, mais ses responsabilités l’occupent au point de délaisser sa fille. Toute la famille peut donc être pris par la lecture, et en tirer des leçons de vie très justes.

 

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(image © DC Comics, Urban Comics)

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