Bucky Barnes défie Dr Fatalis et son empire dans Thunderbolts Doomstrike #1

Temps de lecture estimée : 3 min.

Thunderbolts Doomstrike #1 démarre sur les chapeaux de roue. On plonge direct dans le bain : un univers Marvel en pleine tourmente, un scénario signé Jackson Lanzing et Collin Kelly à l’écriture (après un run passé trop inaperçu sur Cap), Tommaso Bianchi aux crayons et Yen Nitro aux couleurs. L’événement One World Under Doom plante le décor : Bucky Barnes et Black Widow contre Dr Fatalis, le big boss des big boss. On sent que ça va partir en vrille.

Bucky Barnes : la révolution dans la m*%de jusqu’au cou

Tout commence par une confrontation tendue, ambiance « je t’aime, moi non plus », entre Bucky et Fatalis. Et là, c’est la dégringolade. Bucky se fait traquer comme un vulgaire malfaiteur. Chaque planque se transforme en piège. Fatalis montre qu’il ne rigole pas. La tension monte, on sent que le scénariste appuie sur l’accélérateur sans toucher les freins.

Ce qui frappe, c’est l’échelle du combat. Imaginez un moustique face à un éléphant version Sorcier Supreme. Bucky refuse les “cadeaux” de Fatalis. L’honneur, l’obstination, appelez ça comme vous voulez. Il préfère crever debout que vivre à genoux.

Dr Fatalis : classe, terrifiant et foutrement fascinant

Ah, le Dr Fatalis… Toujours aussi flippant. D’abord courtois, presque poli, genre “je suis ton pote”, puis d’un coup, d’un seul, il devient le maître impitoyable qu’on connaît. Ce gars a la classe froide, il incarne le pouvoir absolu, le genre qui vous promet la sécurité mais vous enferme dans une cage dorée.

Son look ? Toujours impeccable. La Cape de Lévitation, les mains bourrées d’énergie, ce combo qui fait frétiller le lecteur. Avec Fatalis dans les parages, on n’est plus dans un simple récit d’espionnage. On bascule dans une dimension où tout peut exploser d’un instant à l’autre.

Une ambiance visuelle réussie

Côté visuel, Tommaso Bianchi assure sur Thunderbolts Doomstrike. Ambiance sombre, visages marqués, regards qui en disent long. L’émotion passe par un détail, un regard. Pas besoin de grands discours. Les jeux d’ombres ajoutent cette vibe thriller qui colle parfaitement au scénario.

Et ces couleurs de Yen Nitro… Des couleurs gloomy, oui, qui sentent le cafard, les héros qui ne sont pas au mieux, mais avec ces éclats lumineux qui claquent quand Fatalis ou Songbird entrent en scène. On en prend plein les yeux. Du taf propre.

Un final qui met une claque

Thunderbolts Doomstrike #1, c’est une réussite en matière de récit d’espionnage qui flirte avec la science-fiction. Bucky, Black Widow et Songbird sont au top, mais face à un Dr Fatalis quasi divin, la partie paraît jouée et ça semble mission impossible.

La fin ? Une petite claque. Frustrante. On referme l’épisode en se disant : “Non mais sérieux ?!” C’est cruel, mais terriblement efficace. Bref, si vous aimez les récits nerveux, sombres, avec une touche de démesure, Thunderbolts Doomstrike est clairement fait pour vous.




A propos Stéphane 722 Articles
Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.