Batman – Curse of the White Knight : retour en fureur de l’univers du surdoué Sean Murphy

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(image © DC Comics, Urban Comics)

Deux ans après la sortie du phénomène Batman – White Knight, la suite de l’œuvre puissante et brutale de Sean Murphy arrive enfin. Batman – Curse of the White Knight relève le défi d’être à la hauteur d’un succès public et critique, en osant frapper ses personnages plus fort et plus dur. Attention, nouvelle pépite chez Urban Comics !
■ par Ben Wawe

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(image © DC Comics, Urban Comics)

 

Le « White-Knight-verse » de Sean Murphy

Sean Murphy est une nouvelle star comics, qui multiplie les succès critiques et publics comme Punk Rock Jesus. Il s’impose avec Batman – White Knight, 8 épisodes passionnants entre 2017 et 2018 et hors-continuité. Sont enclenchés une suite, un 3e volume annoncé, un one-shot Von Freeze dessiné par Klaus Janson et une future mini-série Harley Quinn, scénarisée par le créateur avec Katana Collins et dessinée par Matteo Scalera. Un véritable univers partagé, donc, né d’une intrigue initiale forte. Un Batman ultra-violent est soudain provoqué par le Joker en prenant des médicaments pour redevenir sain d’esprit. Jack Napier, sa véritable identité, découvre alors que des élites corrompues profitent des dégâts causés par Batman et les supervilains pour de juteuses opérations immobilières. Jack se lance en politique pour changer positivement les choses, grâce au retour avec lui du Dr Harleen Quinzel. Celle-ci a été Harley Quinn, mais a laissé le rôle à une jeune extrémiste quand le Joker est allé trop loin. Batman – White Knight s’achève sur l’échec de la 2e Harley, la compréhension par Batman qu’il va trop loin… mais la disparition de Jack, car le Joker reprend le contrôle. Final brutal, qui prépare une suite terrible.

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(image © DC Comics, Urban Comics)

 

La révolte d’élites corrompues

Plusieurs mois après Batman – White Knight, Gotham City et ses habitants ont changé. L’Initiative Napier vise à épurer la ville d’élites corrompues, et notamment des flics ripoux du GCPD. Batman a révélé son identité à Jim Gordon, malgré les tensions. Bruce Wayne se remet encore des troubles provoqués par le Joker et Jack Napier. Hélas, ces fameuses élites corrompues refusent de perdre leurs affaires. Ils libèrent le Joker, pour qu’il recréé le chaos et maintienne le statu-quo. Le Joker met ainsi en lien Ruth, émissaire des élites, et Jean-Paul Valley, ancien soldat traumatisé, extrémiste religieux et cancéreux rongé par des hallucinations. Le Joker révèle à Jean-Paul des secrets sombres sur la ville, et fait ainsi de lui Azrael, un ange vengeur qui veut anéantir Batman, ses proches et surtout les Wayne

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(image © DC Comics, Urban Comics)

 

La malédiction des Wayne

Bruce Wayne découvre en effet un secret laissé par Alfred, décédé de maladie dans le 1er volume : le journal d’Edmond Wayne. Ce dernier s’est installé en 1685 à Gotham City sur pression d’un Templier de l’Ordre de St-Dumas, Bakkar. Ce dernier forme et manipule Edmond, seul héritier des Wayne d’Angleterre, pour récupérer les terres de Gotham, gérées abusivement par Laffy Arkham, dit le vampire. Batman fait face au pire alors que Azrael s’en prend violemment à la ville et ses proches, alors que Harleen révèle les conséquences de son amour avec Jack Napier, alors que le Joker rôde encore. La fameuse malédiction des Wayne s’abat sur Gotham City, pour tout emporter dans l’abîme !

La suite ? Tout de suite !