Avengers : Infinity War sort au cinéma le 25 avril et on n’a jamais autant parlé des personnages cosmiques de chez Marvel. Depuis le succès des Gardiens de la Galaxie, Marvel ne rime plus forcément avec super-héros urbains pour le grand public. Alors si l’univers cosmique de Marvel vous plaît, voici 5 comics indés que tout amateur de récits cosmiques se doit d’avoir lu !
■ Par Dragnir et Doop
Saga
Un Romeo et Juliette avec des aliens dedans, ça vous tente ? C’est ce que nous propose Brian K Vaughan dans son chef d’œuvre Saga ! Alana et Marko sont issus de deux peuples irréconciliables et en guerre depuis toujours. Et pourtant, ils vont tomber amoureux l’un de l’autre et même avoir un enfant ! Dès lors, leurs 2 espèces vont les traquer pour haute trahison et pour ce faire engager des mercenaires redoutables et plus barrés les uns que les autres. Voila une série originale et intelligente ! Originale parce que l’on y trouve pèle mêle un prince robot à tête de télévision, une baby-sitter fantôme ou encore une mercenaire femme-araignée. Intelligente parce que c’est une réflexion sur la famille, l’amour et la manipulation politique. De plus Fiona Staples et son trait épuré donne à la série un cachet particulièrement agréable. C’est complètement dingue et totalement indispensable.
Moonshadow
Moonshadow est une série écrite par JM De Matteis et dessinée par John J Muth, Kent Williams et George Pratt. Elle nous raconte la vie d’un enfant issu d’une mère terrienne et d’un père extraterrestre. Toute ressemblance avec Star-Lord s’arrête là puisque ledit papa est en réalité un orbe lumineux et grimaçant qui a kidnappé sa maman en 1968 et l’a emmenée dans l’espace avec son chat Frodo.
Saga onirique et cosmique, Moonshadow sert surtout de prétexte à De Matteis pour développer ses idées sur la philosophie, la vie et ses concepts. Parcours initiatique et intimiste, c’est tout le contraire d’une saga épique. C’est aussi la toute première minisérie entièrement peinte, et c’est un véritable plaisir pour les yeux. John J Muth et Kent Williams s’en donnent à cœur joie et livrent des planches pleines de poésie.
Fear Agent
Que faire quand tu es alcoolique dépressif et accessoirement exterminateur de d’extraterrestres dangereux et que tu découvres un peu par hasard un vaste projet qui vise à décimer l’humanité dans tout l’univers ? Et bien c’est ce qui arrive à Heath Houston alors que le type est au 36ème dessous et tout ça va le pousser à rechausser ses bottes de « Fear Agent » : les pacificateurs humains ! Une œuvre remarquable de Rick Remender accompagné par Tony Moore et Jerome Opeña, qui reprennent avec brio les codes de Flash Gordon en les teintant d’une touche de noirceur très agréable. Un immanquable !
Starlight
Duke Mc Queen est un ancien pilote de chasse à la retraite, qui a sauvé le monde il y a quarante ans d’une invasion extraterrestre. Le problème, c’est que non seulement personne ne s’en souvient, mais personne ne le croit. Et pourtant, le destin va une nouvelle fois frapper à sa porte. Rêve éveillé, délire d’un homme vieillissant ou tout simplement le retour d’un héros ? Vous le saurez en lisant cette histoire signée Mark Millar, qui livre un scénario très (trop) simple et très efficace, sans aucune once d’ironie. C’est vraiment l’anti Kick-Ass, magnifié par des dessins sublimes de Goran Parlov. Amateurs de vieux récits de science-fiction et d’aventures, ce titre est fait pour vous.
Empress
Une histoire de divorce interplanétaire qui tourne mal durant la préhistoire, il fallait y penser !! Voici donc Emporia qui a pour principal soucis d’être la femme de Morax, l’ultime dictateur qui dirige la moitié de l’univers connu. N’y tenant plus, elle décide de se faire la malle avec ses gamins et Dane, son garde du corps. Commence alors une cavale complètement folle de planète en planète pour cette femme qui veut s’émanciper d’un mari impitoyable.
Avec Empress, le très controversé Mark Millar parvient à nous maintenir en haleine même si les intrigues sentent un peu le déjà vu et sont même quelque peu prévisibles dans leur dénouement. Il en reste un agréable récit magnifiquement illustré par le pas du tout controversé Stuart Immonen. De la bonne SF en somme.