Gary Frank
Gary Frank, c’est l’un des dessinateurs de prédilection de Geoff Johns sur les comics Superman, et pour cause : il a signé certains des meilleurs arcs narratifs modernes du héros. Prenez Brainiac, par exemple. Avec ce récit qui réinvente le célèbre méchant androïde, Gary Frank montre à quel point il excelle à mélanger des influences rétro avec une touche bien à lui.
Le style de Gary Frank se démarque surtout dans les histoires un peu plus sombres et les intrigues de science-fiction. C’est exactement ce qu’il a livré pendant l’ère New 52 avec Justice League. Et ne parlons même pas de ses couvertures pour Superman : elles sont sublimes. Pas étonnant qu’il ait été le choix évident pour retravailler avec Geoff Johns sur Doomsday Clock. Frank, c’est l’artiste qu’il vous faut quand il est temps de rendre l’homme d’acier encore plus grandiose.
Mikel Janin
Mikel Janin n’a peut-être pas eu un long passage sur Superman comme certains de ses collègues, mais impossible de nier que son style colle parfaitement à une version plus orientée science-fiction du super-héros. C’est lui qui a plongé les lecteurs dans Warworld Saga de Phillip Kennedy Johnson pendant l’événement Future State, et il a également signé Superman and The Authority, probablement sa meilleure contribution à l’Homme d’acier.
Le style de Janin est un subtil équilibre entre un réalisme élégant et une esthétique typiquement comics. Pour ceux qui apprécient le travail d’Alex Ross, Janin propose un juste milieu : un soupçon de réalisme à la Alex Ross mélangé au style signature des comics DC. Le résultat ? Quelque chose de vraiment unique et visuellement mémorable.
Patrick Gleason
Patrick Gleason, c’est le gars qu’il fallait pour Superman à l’époque de Rebirth. Aux côtés de Peter J. Tomasi, il a apporté un vent de fraîcheur au héros, pile au moment où Superman devenait un père de famille à part entière. Son style, résolument chaleureux et optimiste, rappelle la période d’avant Flashpoint de DC, quand tout semblait plus lumineux.
Avec Patrick Gleason, Superman a retrouvé ce ton plein d’espoir qui lui manquait après l’ambiance plus sombre de New 52. Il n’a pas seulement redéfini l’apparence du personnage, il a aussi contribué à poser les bases de toute l’ère Rebirth. Et ce n’est pas tout : Gleason a aussi brillé en tant que co-scénariste, imaginant certaines des aventures modernes les plus marquantes de l’Homme d’acier. Un artiste complet, quoi [POUR LIRE LA SUITE, CLIQUEZ SUR LA PAGE SUIVANTE].