10 très bons comics DC à lire et à relire !

Temps de lecture estimée : 9 min.

La Mort de Superman : Baston monumentale

Aujourd’hui, quand on parle de La Mort de Superman, beaucoup réduisent ça à un gros coup marketing pour vendre du papier. Et c’est vrai que ça a cartonné. Mais s’arrêter à ça, c’est passer à côté d’un des récits les plus mémorables de l’Homme d’Acier. L’histoire commence quand Doomsday, une créature indestructible, débarque sur Terre et trace une route de destruction pure à travers l’Amérique. La Justice League tente de l’arrêter… et se fait littéralement rouler dessus. Superman n’a plus le choix : il doit intervenir.

Au fait, pourquoi ne reconnaît-on pas Superman lorsqu’il porte les lunettes de Clark Kent ?

Ce qui suit ? Une des plus grosses bagarres de l’histoire des comics. Un duel titanesque, digne des meilleurs shonen, où Superman et Doomsday se mettent des mandales à travers tout le pays. L’idée de baser un récit entier sur un seul combat pourrait sembler absurde, mais c’est justement ce qui le rend génial. D’habitude, les affrontements sont un prétexte, un passage obligé entre deux moments de drama. Ici, c’est l’inverse : La Mort de Superman est une baston monumentale du début à la fin. Et même si on sait comment ça se termine, on y revient toujours pour revoir Superman se battre jusqu’au bout, sans jamais lâcher l’affaire.

Justice League International : quand la JLA devient (vraiment) fun

Après Crisis on Infinite Earths, DC aurait pu jouer la carte de la sécurité avec sa Justice League. Mais non. À la place, ils ont confié les rênes à Keith Giffen, J.M. DeMatteis et Kevin Maguire, et le trio a complètement retourné le concept avec Justice League International. Dès son premier volume, la série s’impose comme l’une des meilleures portes d’entrée dans l’univers de la League. Exit les intrigues cosmiques trop sérieuses, ici, on suit une équipe reformée sous la houlette d’un businessman aussi manipulateur que charmeur, Max Lord. Ses intentions ? Pas franchement claires, mais qu’importe, ça marche.

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Avec son casting improbable, Justice League International aurait pu être un pari risqué. Au final ? Un coup de génie. L’humour de Giffen et DeMatteis fait des merveilles, mais c’est surtout le trait de Kevin Maguire qui immortalise cette équipe. Son talent pour capturer les expressions faciales donne une intensité dingue aux scènes comiques comme aux moments plus graves. Et franchement, qui pourrait se lasser du moment où Batman envoie Guy Gardner au tapis d’un seul bourre-pif ?

Green Lantern : Rebirth ou le retour en force des anneaux

Pendant dix ans, DC avait imposé l’idée qu’il n’y avait qu’un seul vrai Green Lantern. Puis, avec Green Lantern : Rebirth, ils ont décidé d’appuyer sur le bouton reset et de ramener tout ce qui avait été balayé avec Emerald Twilight. Résultat : un grand retour en fanfare pour le Green Lantern Corps, les Gardiens de l’Univers, Sinestro… et surtout Hal Jordan, le pilote intrépide de l’Âge d’Argent, qui récupère enfin son anneau et sa place au sommet du Corps.

À sa sortie, Rebirth a fait grincer quelques dents. Hal Jordan de retour après tout ce temps ? Un pari osé. Mais surtout un succès monstrueux. Cette mini-série a été le premier pas vers une refonte totale de Green Lantern, au point de faire de la franchise un des quatre piliers de DC Comics. Et même aujourd’hui, l’histoire fonctionne toujours aussi bien qu’en 2005. Geoff Johns redonne toute sa grandeur au Corps et explique parfaitement pourquoi il était indispensable de restaurer ce mythe. Et alors, ce combat final entre les Lanterns et Sinestro boosté par Parallax ? Absolument démentiel. Suffisant pour faire de n’importe qui un fan de Green Lantern. [POUR LIRE LA SUITE, RENDEZ-VOUS PAGE SUIVANTE !]




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Stéphane Le Troëdec est spécialiste des comics, traducteur et conférencier. En 2015, il s'occupe de la rubrique BD du Salon Littéraire. Ses autres hobbys sont le cinéma fantastique et les jeux. Enfin, et c'est le plus important : son chiffre porte-bonheur est le cinq, sa couleur préférée le bleu, et il n’aime pas les chats.