Venom est accusé du meurtre d’un policier. Défendu par Daredevil, il voit se succéder à la barre des témoins Carnage et Spider-Man.
■ par Doop
Venom : On Trial fait apparaître unpersonnage Marvel qui n’est pas forcément bien connus des lecteurs des mini-séries Venom. Bastion est un ennemi des X-Men. Il est appointé par le gouvernement responsable d’une section chargée de contrôler les mutants. Son but est tout simplement de les éradiquer. Bastion est l’un des protagonistes principaux de la saga Operation Zero Tolerance. Ne pas s’y tromper : il à l’air important dans cette histoire, mais il ne sera plus jamais réutilisé après dans les séries Venom.
La capture de Venom
Eddie Brock est finalement rentré sur Terre. N’ayant toujours pas d’endroit où vivre, il décide de retourner voir si son abri anti-atomique dans les égouts est libre. Mal lui en prend ! Avant même d’avoir posé un filament dans son ancienne base, le voici attaqué par les police munie d’armes soniques. La poursuite dans les égouts fait rage. Mais au moment où Venom s’apprête à sortir à l’extérieur, il est stoppé par les détectives Clark et Steen, qui lui balancent une rafale de son pur et le mettent KO. Voici Venom enfermé dans un stade déserté de Manhattan possédant une grosse sono ! Un scientifique de la police lui injecte alors un sérum coupant la relation entre Eddie et le symbiote. Clark vient voir Eddie et la conversation entre les 2 hommes est houleuse. Elle s’arrête toutefois lorsque Bastion, le chef de la Mutant Task Force, vient voir Eddie. Bastion demande à l’agent Daryll Smith (que l’on avait vu pour la 1re fois lors de la mini précédente, Venom : Tooth & Claw) de faire des recherches afin de savoir si Eddie est un mutant (il est visiblement très mal renseigné). Arrive ensuite un 3e personnage : la District Attorney Gracia Hidalgo vient lui faire part des chefs d’accusation et lui demande s’il a un avocat. Lorsqu’Eddie répond par la négative, Gracia lui répond qu’elle en trouvera un commis d’office. Attiré par la publicité potentielle que pourrait constituer le procès, Rosalind Sharpe, la mère de Foggy Nelson, demande à son meilleur avocat de prendre la défense de Venom. Il s’agit bien évidemment de Matt Murdock alias Daredevil !
La défense s’organise
Matt Murdock conseille à Eddie Brock de plaider la folie, mais Eddie refuse. Matt lui apprend que l’accusation prévoit de faire témoigner contre lui des dizaines de témoins : des policiers, son ex-femme et même Cletus Kasady alias Carnage. Matt demande alors à Eddie si ce dernier peut lui donner des noms de personnes qui pourraient témoigner en sa faveur. Brock l’oriente alors vers l’agent Smith, qu’il a libéré des griffes de Dirtnap lors de Venom : Tooth & Claw, la mini-série précédente. Toutefois Matt Murdock va essayer de convoquer Spider-Man en tant que témoin de la défense. En sortant du stade, il tombe sur Hidalgo qui lui annonce qu’ils viennent de retrouver le cadavre décomposé d’un policier porté disparu depuis des années dans les égouts : il est apparemment mort étouffé. La police scientifique a retrouvé des traces du symbiote entre les dents de la victime. Cette fois-ci, c’est grave : Eddie va être accusé d’avoir tué un policier, et non plus quelques malfrats.
Le procès de Venom
Le procès commence. Matt Murdock demande à Eddie Brock s’il a tué le policier. Eddie lui répond qu’en tant qu’Eddie c’est non, mais qu’il ne peut pas parler au nom du costume et de Venom. Cletus Kasady vient témoigner et confesse que lorsque lui et Eddie étaient en prison, ce dernier s’était vanté d’avoir tué à main nues un policier ! C’est bien évidemment un mensonge et le témoignage de Cletus Kasady est rapidement démonté par Matt Murdock. Les esprits s’échauffent. C’est à ce moment-là que Spider-Man arrive au tribunal et discute avec le scientifique de la police qui a créé le sérum empêchant Eddie, Cletus et leurs symbiotes de communiquer. Lorsque ce dernier lui apprend que tout stress intense peut en annuler les effets, Peter se rend comme un fou dans la salle d’audience. Trop tard ! Venom et Carnage s’affrontent déjà.
Une audience bien perturbée !
C’est la panique dans la salle, rapidement évacuée par un Matt Murdock en costume de Daredevil. Alors que Spidey et Daredevil affrontent Carnage, Venom s’échappe et demande au procureur Hidalgo de lui donner une seringue remplie de sérum. Eddie l’injecte à Carnage, qui redevient humain et se rend, sous les conseils de Spider-Man et de Daredevil. Alors qu’il ne reste plus que le juge et nos héros dans la salle, l’agent Daryll Smith arrive avec une lettre très importante : il s’agit d’un mot du gouvernement américain qui précise que celui-ci assume toute la responsabilité des actes de Vénom pour raisons de sécurité nationale ! Il précise aussi qu’à partir de maintenant, c’est le gouvernement qui prend Venom en charge. Eddie est donc embarqué menotté dans une voiture gouvernementale sous les yeux des caméras de télévision.
Mon avis sur Venom On Trial :
Venom : On Trial est une mini-série sans grande prétention mais nettement moins ridicule que ce que Larry Hama a pu nous offrir dans les précédentes. Il y a beaucoup d’action et l’ampleur du procès n’est pas bien retranscrite. Cela va un peu vite et c’est assez léger dans la description d’une telle audience. Après, Larry Hama pose des bases pour les mini-séries suivantes, faisant de Venom un agent forcé et contraint du gouvernement. En revanche, on se demande vraiment pourquoi Bastion apparaît dans cette mini-série. On ne le reverra plus jamais et il n’y aura aucune mention du personnage dans les séries suivantes. Les dessins de Josh Hood sont quelconques, toujours dans un style un peu « cartoony » mais beaucoup plus lisible que celui de Joe St Pierre ou de Duncan Rouleau. ■