Un lecteur de comics en confinement : Fletcher Arrowsmith vs COVID-19 (jour 10)

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(image © Image Comics)
Temps de lecture estimée : 3 min.

Lecture réduite, le travail reprenant lentement mais surement devant les écrans dans ma batcave. J’ai laissé un peu de côté mes comics pour terminer certains romans et fouiller dans l’offre cinématographique à ma disposition. J’ai quand même le temps de vous parler d’Angela. Voilà il y a des jours sans en terme d’écriture mais ces moments de partage avec vous sont quand même de véritables bouffées d’air.
■ par Fletcher Arrowsmith

 

JOUR 10 : mercredi 25 mars

 

(image © Marvel Comics)

Les Gardiens de la galaxie HS n°1 : Angela

Avec la mini série en 6 numéros, Angela : Asgard’s Assassin datant de 2015, je complète et termine ma relecture de ce qui touche au  run de son Aaron sur Thor. Après vous avoir parlé hier de Angela dans le 10e royaume, j’enchaine donc sur la suite. Après Al Ewing et Jason Aaron, place à Kieron Gillen (Thor, Journey into Mystery, Young Avengers, Uncanny X-Men, The Wicked+The Divine) et Marguerite Bennett (Red Sonja, Animosity, A Force) qui connaissent bien l’univers d’Asgard et apportent également une touche féminine dans l’écriture. Très surpris une nouvelle fois du résultat. La mini-série se présente comme de qualité, bien rythmé et surtout s’insère très bien dans la continuité Marvel. Inspiré par Jason Aaron,  il est encore une nouvelle fois question de famille avec le nouvel enfant d’Odin et Freya, Laussa, que l’on retrouve actuellement au centre de la série War of The Realms : Journey into Mystery (à lire dans le magasine War of The Realms). Angela est désormais au centre du récit. La sœur de Thor est présentée sous divers angles et les scénaristes construisent dans ces pages ce personnage en lui donnant un passé mais surtout un futur. Autre bon point, l’univers partagé Marvel fonctionne avec des apparitions de Thor, Loki et d’autres personnages du folklore asgardien mais aussi les Gardiens de la Galaxie. Enfin la relation entre Angela et Sera, pleine de sous-entendu, permet de complexifier le personnage phare, dont l’existence chez Marvel reste récente. Graphiquement quel plaisir d’admirer les planches du trop rare Phil Jimenez (Wonder Woman, New X-Men, Infinite Crisis) et de Stéphanie Hans (Die, Wonder Woman, Batwoman)qui s’occupe des segments sur l’histoire d’Angela et des Anges. D’ailleurs je vous donne un lien pour lire comment Stéphanie Hans vit le confinement avec un regard sur l’avenir des comics. Cela se passe chez nos amis de Comic Box. Belle et intéressante, cette mini-série est à redécouvrir.

 

 

 

The Kindness of Strangers

Curiosité sur OCS, The Kindness of Strangers (2019) est un film international de la réalisatrice danoise  Lone Scherfig. J’y suis allé pour le titre et pour deux acteurs : le français Tahar Rahim et l’anglais Bill Nighy. On suit Clara (Zoe Kasan) qui fuit son époux policier, avec ses deux enfants. Elle arrive à New York pour vivre des moments très durs puisqu’elle essayer de survivre en tant que SDF. Tout va reposer sur le destin de personnages qui vont se croiser autour de Clara et ses enfants. Le film tape dans le dur. Le périple de Clara nous prend aux tripes. La lumière viendra de l’entraide de chacun, de cette fameuse bonté que nous avons tous en nous. Tourné comme un film indépendant,  The Kindness of Strangers offre un regard sur la pauvreté mais également sur les hommes. On peut le regarder en se disant que c’est très manichéen ou bien y voir des lueurs d’espoirs en l’humanité, surtout en ces temps troublés.

 

 

 

My Blueberry Nights

Vu il y a longtemps, j’ai à nouveau trouvé ce film raté. La promesse était pourtant là. Des acteurs et actrices de 1er plan (Jude Law, Nathalie Portman), une chanteuse à la voix magnifique, Norah Jones et Wong Kar-Wai un réalisateur encensé par la critique (In the mood of love, Chungking Express). L’ensemble fait flop. On a l’impression d’assister à un clip géant au service d’un scénario sans queue ni tête. Il me reste quelques belles images, de beaux portraits et surtout la voix de Norah Jones. Trop faible pour avoir envie d’y revenir. ■