Lando Calrissian est le meilleur contrebandier de la galaxie, champion universel de Sabacc et aucune femme ne lui résiste de Dagobah à Dathomir ! Mais c’est aussi un héros au grand cœur qui n’hésite pas à s’engager pour une noble cause…. Moyennant quelques crédits bien sûr !
■ par Dragnir
Cela fait une dizaine d’années que l’empire a la mainmise sur la galaxie et fait ployer des milliers de mondes sous son joug. Mais pour Lando Calrissian, c’est un univers plein d’opportunité qui lui permet à coups sûr de parvenir à ses fins. Et de l’ambition ? notre contrebandier n’en manque pas ! Tout d’abord Lando aspire à customiser son vaisseau le Faucon Millenium en l’équipant d’un magnifique salon tout en cuir sivérien et orné de portrait de son humble personne ! Quitte à sillonner l’espace, autant le faire dans un vaisseau qui ai de la gueule ! Bon évidemment, son acolyte, la droïde L3-37 est en total désaccord avec les gouts esthétiques de ce cher Lando. Maisle charme légendaire du contrebandier fait aussi son petit effet à la gente robotique. La légende de Calrissian va continuer de s’écrire grâce à une belle jeune femme qui s’offre les services de Lando pour convoyer des armes. Où faut-il les livrer ? Sur une planète transformée en prison à ciel ouvert par les troupes de l’Empire. Encore une aventure trépidante que notre splendide héros ne peut refuser pour les yeux de la belle ! Et qu’il va s’empresser de relater dans ses « Chroniques de Calrissian » pour que l’univers entier puisse en profiter. Alors s’il y a un joli paquet de crédit en plus…
Un vaurien mais bien classe
Le 20 août 1980, j’étais dans une salle de cinéma pour voir la suite de cette œuvre qui avait changé ma vie d’enfant que l’on appelait encore « La Guerre des Étoiles ». Et quelle suite ! J’ai tout adoré de cette « contre-attaque » et à plus forte raison parce que ce jour-là, j’ai rencontré un de mes personnages favoris : Lando Calrissian ! Contrairement à Han Solo qui était un vaurien bourru, Lando avait la classe et une morale bien à lui. J’ai d’ailleurs été heureux de retrouver le personnage avec une prestance similaire dans le film Solo en 2018 même si la qualité du bousin reste extrêmement discutable si l’on veut rester gentil ! Et bien c’est cette présence tellement pleine de roublardise que l’on retrouve dans ce comics Lando ! Il y a là tous les ingrédients d’un bon scénario d’action avec des touches d’humours savamment dosés : ni trop ni trop peu. Ce héros peut être un risque tout et l’instant d’après un couard qui rejette toutes responsabilités. Cette ambigüité rend Lando incroyablement attachant et drôle! Quant au duo qu’il forme avec la droïde L3-37, il fonctionne à merveille et est l’occasion de nous faire mieux comprendre les engagements de cette dernière pour la cause des robots.
Du classique, mais du bon
On peut clairement affirmer que l’auteur de Lando, Rodney Barnes, a parfaitement saisi l’essence du personnage même si pour être totalement honnête, ce récit reste on ne peut plus classique et ne révolutionne rien. Mais il n’en demeure pas moins qu’il fait le job ! Dans Lando, on plonge sans problème dans les tribulations de ce héros plein d’imperfections dans un décor inédit mais qui respecte les canons de l’univers. Je vais même aller jusqu’à dire que le récit est prenant, confortable à lire et pour ma part, je n’ai arrêté ma lecture qu’une fois tourné la dernière page.
Des dessins qui restituent bien l’ambiance des films
Au dessin on retrouve Paolo Villanelli qui rend un ensemble dynamique et très agréable à l’œil avec même quelques petites prises de risque sur certaines pleines pages plutôt réussies. Mention spéciale pour le coloriste Andres Mossa, notamment sur les scènes spatiales, et dont les éclairages rendent une ambiance très cinématographique. Alors ce Lando est-il une réussite ? Je dirais qu’il a raflé le tapis… et sans aucun bluff ! ■