Un lecteur de comics en confinement : Fletcher Arrowsmith vs COVID-19 (jours 13 et 14)

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(image © Image Comics)

C’est le week-end, un super week-end. Ayons la positive attitude en ces temps de confinement.  Sur mon île de Themyscira, j’ai trouvé de quoi faire. De la bière. Bon premier essa raté à priori. Je vais voir avec Guy Gardner pour qu’il me file un coup de main ou plutôt de coude car je vous le rappelle on ne sert plus la main (voir la bible des gestes barrières). Entre 2 romans de Maurice Leblanc, j’ai bravé tous les interdits en regardant Spider-Man : Far From Home. Et si l’ennemi n’était pas Covid-19 mais le film de Jon Watts. A demain les amis.
■ par Fletcher Arrowsmith

 

JOUR 13 et 14 : samedi  28 mars et dimanche 29 mars

 

Daredevil n°315

Suite et fin de l’affrontement entre Shock, la fille de Mister Fear et Daredevil. D.G. Chichester échoue à renouveler le personnage qui fait de la peur son fonde  commerce. L’univers de comics a toujours aimé les passations familiales mais là c’est raté. Le plus intéressant dans ce numéro sont les 2 prologues notamment le dernier avec le retour du Caid (que l’on avait revu ici et là depuis sa chute dans Daredevil n°300). Deux numéros et puis s’en va pour le personnage de Shock. Allez une très légère apparition dans un numéro spécial de Fear Itself (Fear Itself: Fellowship of Fear  en 2011). Le run de D.G. Chichester continue d’être quelconque, après de bon début pourtant. Seule satisfaction, les dessins de Scott McDaniel qui a désormais bien en mains le personnage de Daredevil et dont le style évolue, s’affirme.

 

 

Astérix chez les Bretons

C’est le 8e album du duo René Goscinny  et Marcel Uderzo. Astérix et Obélix vont se balader chez nos amis anglais alors bretons. Tout est une histoire de tonneau (weekend bière je vous dis). Encore un excellent album où les 2 compères s’amusent avec le us et coutumes du pays visités. Entre l’eau chaude, les double-decker bus ou encore le rugby, rien n’échappent à Goscinny et Uderzo et à chaque fois  avec humour.  On y croise les Beatles tout en évoquant le futur tunnel sous la Manche. Clairement un des meilleurs albums au rythme soutenu. Et puis qui n’aime pas se moquer de nos meilleurs ennemis. Prochain arrêt, la Suisse chez les Helvètes.

 

 

The Promised Neverland, tome 12

Il faut varier les genres. Amateur de bandes dessinées au sens large et mondial, j’apprécie de me plonger dans la production asiatique à travers leur manga. J’y suis venu par Akira, j’y suis resté avec des auteurs comme Jirō Taniguchi, Inio Asano ou encore Naoki Urasawa. Succès critique et public, The Promised Neverland écrit par Kaiu Shirai et dessiné par Posuka Demizu est le manga à la mode. Coup de fouet dans l’intrigue. Le tome 11 a vu la victoire d’Emma et sa bande à Golden Pond. Désormais ils passent à l’offensive en cherchant les 7 murs. Le scénario fait un bond de quelques mois dans le temps. Loin d’être contemplatif, pas de répit pour nos héros qui vont devoir faire face au clan Ratri souhaitant préserver le statu quo entre humains et monstres. Face à leur semblable la menace n’a jamais été aussi grande. Un shonen addictif, original qui joue à fond le côté feuilletonesque. Vivement la suite.

 

 

Retour vers le futur

Retour vers le futur est un de mes films préférés. L’imagination au pouvoir et les effets spéciaux servent le scénario et non le contraire. Les répliques cultes fusent. Les clins d’œils se multiplient et chaque nouveau visionnage me fait découvrir encore des choses. Retour vers le futur c’est plus qu’un film popcorn. Il se dégage du film une nostalgie du passé au service de présent qui fait du bien en ces temps perturbés. Marty McFly ne fait pas que changer le passé, il s’invente un nouveau présent, qu’il souhaite meilleur. Clairement un très grand film.

 

 

Spider-Man : Far From Home

Ça y est, nous avons enfin vu le dernier film qui tâche des studios Marvel, à savoir Spider-Man Far From Home datant de 2019 réalisé par Jon Watts. Je dévoile tout de suite le verdict : Kid Arrowsmith a adoré, j’ai trouvé cela moyen, histoire de ne pas froisser plus de monde. Déjà ce n’est pas mon Spider-Man. Ce n’est pas un reproche, c’est une constatation. Prendre la version Ultimate, l’édulcorer en draguant un public très très jeune, cela ne donne pas un bon Spider-Man à mes yeux. Que cela soit Spider-Man ou son alter ego Peter Parker, j’ai trouvé à chaque fois leur apparition, insupportable. Les effets spéciaux sont comme désormais au top. Difficile en 2019 de rater des effets spéciaux. Mais tellement peu d’innovation et d’imagination. Les fonds verts ont désormais pris le pouvoir. L’infanterie sonore te casse les oreilles et les explosions remplacent les jeux d’acteurs, ces derniers empêtrés dans des combats chorégraphiés rendus illisibles tellement il y a de choses à l’écran. Toujours plus pour nos rétines noyées. Il y avait un terreau fertile dans le scénario de Spider-Man Far From Home comme les conséquences de l’imposture planétaire Avengers : Endgame ou les tribulations de la classe de Peter Parker à travers l’Europe. Mais la médiocrité rattrape vite tout cela. D’ailleurs les scénaristes, comme des pleutres, s’échappent vite de situations si spider-manienne typiques et classiques du monte en l’air. On voit bien que l’identité secrète de Peter Parker les ennuie. Alors au fur et à mesure on voit vite où ils veulent en venir. Tom Holland passe son temps à enlever son masque, à donner tel un expert en naïveté et stupidité, sa confiance au premier adulte qui vient (hallucinante scène dans  le bar avec  Mysterio à Prague). Pourtant dès que le film aborde les sentiments entre Mary Jane (épatante Zendaya) et Peter Parker on retrouve ce qui fait le sel de ce personnage. Mais là encore, il faut faire vite, et expédier cela.  La seconde scène post générique confirme mes propos. Mais pourquoi un super héros ne peut-il pas garder son identité secrète avec tous les quiproquos qui vont avec. Niveau comédie ou vaudeville il n’y a pas mieux. Bref encore un film de superhéros prometteur mais raté.

 

 

Coté comics

J’ai une très grosse envie de me relire Y le dernier homme de Brian K. Vaughan. Et de la Justice League également. J’aime me faire mal, je vise la période New 52. Des omnibus sur la JSA et Wonder Woman ont également fait à nouveau leur apparition. ■