Wundagore. Sa vache, ses chevaliers, son air frais. Pour vivre un bon confinement il n’y a pas mieux que rester au calme à la montagne. Et puis le maitre de l’évolution, quel boute en train. Sérieusement on ne se roule pas les pouces. A peine ai-je eu le temps de terminer une saga de Daredevil et de me fendre la poire devant Évolution avec le maitre (jeux de mot pourri, mais soyez indulgent cela fait 31 jours).
■ Par Fletcher Arrowsmith
Jour 31 : mercredi 15 avril 2020
Album Top BD 39 : Renaissance vol 2
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Suite de Renaissance et clap de fin pour Matt Murdock. D.G.Chichester et Scott McDaniel orchestrent la chute et la mort de Daredevil dans les 3 derniers numéros (n°323 à 325) de Fall From Grace. Le scénariste continue de chasser sur les terres de Frank Miller avec l’intégration de L’Homme sans peur (dessiné par John Romita Jr) et la 1re Renaissance (Born Again avec David Mazzucchelli). Forcément pour les puristes, cela peut choquer mais le travail d’assemblage fonctionne. En plus des nombreux guests dont je vous ai déjà parlé, D.G. Chichester ajoute Morbius le vampire et surtout organise le grand retour d’Elektra. Autant vous dire que son créateur, Frank Miller, l’a mal pris à l’époque. D.G.Chichester ne retrouve pas le niveau de La Chute du Caid (Daredevil n°297 à 300) mais offre un coup de fouet à la carrière du justicier aveugle. La suite sera plus difficile à gérer. Ce que l’on peut retenir de Renaissance (Fall From Grace) c’est que les promesses ont été tenues quant à l’ambition de la saga. Bien que forcé, force est de reconnaitre qu’il y a, à l’arrivée, de la cohérence entre la continuité de l’univers Marvel et le passé chargé de Daredevil. Une saga non exempte de défauts mais finalement assez agréable à lire et regarder, Scott McDaniel assurant l’ensemble des pages, qui ne dénote pas ce que l’on a l’habitude de lire sur le Daredevil depuis la révolution Frank Miller.
Évolution
En 2011 Ivan Reitman tente un remake déguisé de ses hits SOS Fantômes avec Évolution. Quelques années après, l’humour est devenu plus graveleux mais question rythme le film tient la route tout comme les effets spéciaux. Évolution raconte l’invasion, l’évolution plutôt, de microbes extraterrestres au contact de la terre. Cela se déroule dans une bourgade typiquement américaine d’Arizona. Le casting m’a plu. David Duchovny (X-Files) cherchant à démontrer que la vérité n’est pas ailleurs fait équipe avec Orlando Jones pour le meilleur et surtout le pire. Julianne Moore, impeccable comme toujours, apporte l’atout charme tandis que Seann William Scott (American Pie) joue encore une fois l’américain moyen. La parenté avec les chasseurs de fantômes est renforcée par la présence de Dan Akroyd. Un bon film de début de soirée, pas prise de tête, parfait pour contrer la morosité et la lassitude du confinement. ■