La plateforme DC Entertainment

Titans est le 1er épisode de la série qui ouvre la nouvelle plateforme DC Comics. Autant dire qu’ils ont interdiction de se planter et de décevoir les fans ! Parce que DC Comics mise beaucoup sur ce nouveau médium. Aussi on peut espérer que très rapidement la production va corriger certains défauts.
Geoff Johns

JSA, Teen Titans, Flash, Green Lantern, Justice League… Pour ne citer que quelques-uns des comics sur lesquels a travaillé le scénariste Geoff Johns. Le producteur exécutif de Titans est un véritable fan de l’univers DC et on peut encore compter sur lui. Il est tout à fait capable de nous réserver de très bonnes surprises sur la série Titans. Il sait probablement que sur ce 1er épisode il n’a pas adapté les personnages tels qu’on les connait. Faisons lui confiance pour redresser la barre !
Ce n’est que le 1er épisode

Si ce 1er épisode est franchement râté, il ne faut pas en déduire que toute la série le sera ! Donnons le temps à Titans de trouver son rythme et son style. Il est tout à fait possible qu’après ce démarrage complètement à côté de la plaque la série trouve ses marques et s’améliore au fil des épisodes. Wait and see. Nous ne sommes peut-être pas à l’abri d’une bonne surprise.
Des références aux comics

Si Titans ne parvient jamais à réellement adapter le comics originel, le scénario glisse de temps en temps quelques petites références aux comics DC. Des exemples ? Les costumes d’acrobates de la 1re scène ressemblent à celui de Robin. Le côté religieux de la mère de Raven va peut-être servir à introduire Trigon dans la série. La musique qui accompagne le combat de Nightwing dans la ruelle évoque le thème de Batman créé par Danny Elfman. Konstantin Kovar, qu’affronte Starfire, est un personnage des comics d’origine. Même le Joker a droit à son petit clin d’œil. Autant d’indices qui laissent penser que les scénaristes de Titans connaissent en fin de compte leur sujet. Du moins, on l’espère.
La photographie

Le très bon point de ce 1er épisode de Titans, c’est sa réalisation. On peut ne pas être d’accord avec le traitement de l’histoire, mais la réalisation met tout le monde d’accord. Pourquoi ? Tout simplement grâce à Brad Anderson ! Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est le réalisateur de films comme The Machinist (avec Christian Bale), Hysteria (avec Kate Beckinsale) ou bien encore Session 9. L’ensemble est d’un bon niveau (à partir du moment où on accepte le style sombre et les couleurs grises). Brand Anderson réussit à donner une réelle ampleur à cet épisode. La scène de combat de Dick Grayson est particulièrement réussie, par exemple. Espérons que les épisodes suivants gardent ce niveau de réalisation. ■